Tabarka
et voilà ça fait tout pile un mois en Tunisie !
Pour fêter ça, je décide d'aller (seule) tout au nord du pays, à la frontière Algérienne, à Tabarka.
C'est une petite ville en bord de mer où le tourisme n'a pas encore tout dénaturé. Les hôtels sont excentrés et donc si on ne veut pas les voir, on n'est pas gêné.
J'y suis allée seule donc car ma colloc devait bosser au matin ...
Il n'y a pas grand chose à Tabarka même si ce n'est le calme et des paysages magnifiques, si on en croit le guide du routard.
Je prends le louage à Bab Saadoun au matin. 3h de route ... au début la route ça va, toute nouvelle toute belle, mais plus loin ça se gâte un peu. Ils sont en train de continuer la route mais en attendant il faut rouler sur les bas côtés et c'est pas vraiment prévu pour ! ça ressemblait un peu aux routes de l'impossible, l'émission de france5.
Plus près de Tabarka, les routes deviennent sinueuses et les louages roulent vite, ça ne m'a pas empêché de dormir.
Tout au long de la route, j'observe un peu l'arrière pays. C'est très rural et complètement désertique. Tous les champs sont déjà labourés et investis par les bergers et leurs moutons. On voit de rares habitations.
Plus on s'approche de Tabarka, plus c'est montagneux (montagnes de Kroumirie). L'hiver, il n'est pas rare qu'il y ait quelques flocons.
Arrivée vers 12h à Tabarka, j'ai très faim. Je trouve un snack sans allure et prend un chawarba. Quand je vous disais que le tourisme n'avait pas encore faire de ravages, c'est vraiment vrai. En gros, il n'y a pas grand chose, tout est écrit en arabe et peu de gens parlent français. On m'avait prévenu que la mentalité était très différente de Tunis, donc tshirt et pantacourt, le plus soft possible. Tabarka, c'est juste beau et calme !
Je vais manger mon sandwhich au bord de la mer et ensuite me ballade sur le port pour faire quelques photos.
C'est très calme, il n'y a presque pas de bruit. C'est très plaisant. La mer est magnifique et très claire.
Au loin je vois un fort, mais il est vraiment loin et sur une montagne, à pied ça risque d'être difficile. C'est le fort génois. On n'y accède par une seule route. La vue de là haut doit être splendide.
Je me rends compte qu'il n'y a vraiment pas grand chose dans cette ville (à visiter) alors je retourne sur une idée : faire de la plongée. Il y a bien une basilique (ancienne citerne convertie en église par des français) mais elle accueille un festival de musique tout l'été, donc bon pas vraiment visitable.
Je me dirige donc vers le centre que j'avais repéré sur internet. J'avais eu le patron au téléphone quelques jours avant, histoire de tâter un peu le milieu.
Tout est ok, mais rien avant 14H30, ils font la sieste !
Je pars avec un groupe de français. En fait le centre nautique de l'hôtel Mehari travaille avec l'UCPA!
Eux sont venus en stage de plongée pour toute la semaine. On prends la camionnette et direction le port (d'où je venais en fait)
On charge le matériel, on monte dans le bateau et c'est parti !
On laisse le groupe partir (c'était leur 4ème jour), le moniteur, Faycol, m'explique le matos et ce qu'on va faire.
Allez hop à l'eau. Il faut bien penser à boucher le nez et souffler par le nez pour déboucher les oreilles. En gros, il faut le faire toutes les 2 minutes !
Il me demande de mettre la tête sous l'eau et ... waw ! magnifique plein de poissons, des rochers etc. splendide ! Je veux descendre !!!
On commence à descendre, on se fait des signes comme les pro et puis bon là ça commence à flancher niveau oreille droite. On remonte à la surface, Faycol me remet mon masque qui partait déjà en live.
Je débouche mes oreilles (sale bruit à droite mais bruit quand même) et hoplà c'est reparti. 20 minutes non stop de pur bonheur ! Alors oui, si vous comptez
un jour faire de la plongée, évitez de sourire ! ça fait entrer de l'eau dans le truc qui amène l'oxygène et c'est pas vraiment fait pour !! Il y avait plein de sortes de poissons, des anémones jaunes (on s'amusait à
passer nos mains dessus pour qu'elles se ferment) et puis un gros poulpe qui m'aimait pas. On l'a vu passer alors on l'a suivi. Il s'est mis dans une cavité et nous regardait (enfin je crois que c'était un oeil ...)
et puis il envoyait de l'air, pas content du tout ! On continue et on voit des poissons de toutes sortes !
J'ai un petit appareil photo qui peut aller sous l'eau et je regrettais de ne pas l'avoir pris, mais la pression était telle que je ne suis pas sure que le boitier étanche aurait tenu.
Ceux en stage avec l'UCPA avait pris des argentiques qui vont sous l'eau, et avec la pression, les photos se prenaient toutes seules !
Normalement pour un baptème, on descend à 6m, mais là on est allé à 10, just for fun ;)
On a tourné autour d'un gros rocher. Rien que l'eau qui se claque sur le rocher, vu d'en dessous, c'est magnifique ! Il y a des courants de fou aussi, heureusement que le moniteur me tenait parfois !
A un moment, il m'a lâchée, et on a avancé un peu côte à côte, c'est vraiment magique!
Ce qui est étrange, c'est que même dans l'eau, on sent le poids des bouteilles et des plombs !
Bon le temps passe mega vite quand on s'amuse, il a fallu remonter.
Petite séance photo.
Je donne les palmes et le masque au commandant et je dois remonter dans le bateau avec la bouteille de 14 kg sur le dos et 3kg de plomb autour de la taille !
Je me suis sentie lourde d'un coup et heureuse de m'asseoir !
On attend le reste du groupe et on rentre au port. A Tabarka, même calme, la mer est agitée ! Que du bonheur!
Je suis très fatiguée et il est déjà 17H15.
Les derniers louages pour Tunis partent entre 17h30 et 18h. Faycol me donne donc son numéro au cas où il n'y a plus de louage afin de trouver une solution d'hébergement. Bon c'était ptet pas innocent mais au moins il me laissait pas comme ça en plan.
Le patron insiste pour que je revienne avant la fin de mon séjour. Ils n'ont pas l'habitude que quelqu'un vienne de si loin, juste pour plonger et repartir.Il y a 160km entre Tunis et Tabarka.
Bon par chance, il restait deux camionnettes pour Tunis.
Nous voilà en route, arrivée à Tunis 3h plus tard.
Je traverse la ville pour rejoindre la gare TGM et je croise une collègue (la probabilité que je croise quelqu'un que je connaisse était quand même très faible)
Je prends le TGM et je rentre à Carthage.
Là ma colloc est sur notre terrasse avec Rached et sa famille. Accueillie avec le thé, je raconte ma journée, leur montre les photos, etc.
Encore un samedi fabuleux, riche en souvenirs !
Je vais surement faire plus calme le week end prochain. Je pense visiter Tunis car hormis la Medina, le trajet pour aller au travail et celui pour aller à la gare de louage, je n'ai pas encore vu grand chose. ca permettra d'équilibrer les dépenses aussi !
Pour fêter ça, je décide d'aller (seule) tout au nord du pays, à la frontière Algérienne, à Tabarka.
C'est une petite ville en bord de mer où le tourisme n'a pas encore tout dénaturé. Les hôtels sont excentrés et donc si on ne veut pas les voir, on n'est pas gêné.
J'y suis allée seule donc car ma colloc devait bosser au matin ...
Il n'y a pas grand chose à Tabarka même si ce n'est le calme et des paysages magnifiques, si on en croit le guide du routard.
Je prends le louage à Bab Saadoun au matin. 3h de route ... au début la route ça va, toute nouvelle toute belle, mais plus loin ça se gâte un peu. Ils sont en train de continuer la route mais en attendant il faut rouler sur les bas côtés et c'est pas vraiment prévu pour ! ça ressemblait un peu aux routes de l'impossible, l'émission de france5.
Plus près de Tabarka, les routes deviennent sinueuses et les louages roulent vite, ça ne m'a pas empêché de dormir.
Tout au long de la route, j'observe un peu l'arrière pays. C'est très rural et complètement désertique. Tous les champs sont déjà labourés et investis par les bergers et leurs moutons. On voit de rares habitations.
Plus on s'approche de Tabarka, plus c'est montagneux (montagnes de Kroumirie). L'hiver, il n'est pas rare qu'il y ait quelques flocons.
Arrivée vers 12h à Tabarka, j'ai très faim. Je trouve un snack sans allure et prend un chawarba. Quand je vous disais que le tourisme n'avait pas encore faire de ravages, c'est vraiment vrai. En gros, il n'y a pas grand chose, tout est écrit en arabe et peu de gens parlent français. On m'avait prévenu que la mentalité était très différente de Tunis, donc tshirt et pantacourt, le plus soft possible. Tabarka, c'est juste beau et calme !
Je vais manger mon sandwhich au bord de la mer et ensuite me ballade sur le port pour faire quelques photos.
C'est très calme, il n'y a presque pas de bruit. C'est très plaisant. La mer est magnifique et très claire.
Au loin je vois un fort, mais il est vraiment loin et sur une montagne, à pied ça risque d'être difficile. C'est le fort génois. On n'y accède par une seule route. La vue de là haut doit être splendide.
Je me rends compte qu'il n'y a vraiment pas grand chose dans cette ville (à visiter) alors je retourne sur une idée : faire de la plongée. Il y a bien une basilique (ancienne citerne convertie en église par des français) mais elle accueille un festival de musique tout l'été, donc bon pas vraiment visitable.
Je me dirige donc vers le centre que j'avais repéré sur internet. J'avais eu le patron au téléphone quelques jours avant, histoire de tâter un peu le milieu.
Tout est ok, mais rien avant 14H30, ils font la sieste !
Je pars avec un groupe de français. En fait le centre nautique de l'hôtel Mehari travaille avec l'UCPA!
Eux sont venus en stage de plongée pour toute la semaine. On prends la camionnette et direction le port (d'où je venais en fait)
On charge le matériel, on monte dans le bateau et c'est parti !
On laisse le groupe partir (c'était leur 4ème jour), le moniteur, Faycol, m'explique le matos et ce qu'on va faire.
Allez hop à l'eau. Il faut bien penser à boucher le nez et souffler par le nez pour déboucher les oreilles. En gros, il faut le faire toutes les 2 minutes !
Il me demande de mettre la tête sous l'eau et ... waw ! magnifique plein de poissons, des rochers etc. splendide ! Je veux descendre !!!
On commence à descendre, on se fait des signes comme les pro et puis bon là ça commence à flancher niveau oreille droite. On remonte à la surface, Faycol me remet mon masque qui partait déjà en live.
Je débouche mes oreilles (sale bruit à droite mais bruit quand même) et hoplà c'est reparti. 20 minutes non stop de pur bonheur ! Alors oui, si vous comptez
un jour faire de la plongée, évitez de sourire ! ça fait entrer de l'eau dans le truc qui amène l'oxygène et c'est pas vraiment fait pour !! Il y avait plein de sortes de poissons, des anémones jaunes (on s'amusait à
passer nos mains dessus pour qu'elles se ferment) et puis un gros poulpe qui m'aimait pas. On l'a vu passer alors on l'a suivi. Il s'est mis dans une cavité et nous regardait (enfin je crois que c'était un oeil ...)
et puis il envoyait de l'air, pas content du tout ! On continue et on voit des poissons de toutes sortes !
J'ai un petit appareil photo qui peut aller sous l'eau et je regrettais de ne pas l'avoir pris, mais la pression était telle que je ne suis pas sure que le boitier étanche aurait tenu.
Ceux en stage avec l'UCPA avait pris des argentiques qui vont sous l'eau, et avec la pression, les photos se prenaient toutes seules !
Normalement pour un baptème, on descend à 6m, mais là on est allé à 10, just for fun ;)
On a tourné autour d'un gros rocher. Rien que l'eau qui se claque sur le rocher, vu d'en dessous, c'est magnifique ! Il y a des courants de fou aussi, heureusement que le moniteur me tenait parfois !
A un moment, il m'a lâchée, et on a avancé un peu côte à côte, c'est vraiment magique!
Ce qui est étrange, c'est que même dans l'eau, on sent le poids des bouteilles et des plombs !
Bon le temps passe mega vite quand on s'amuse, il a fallu remonter.
Petite séance photo.
Je donne les palmes et le masque au commandant et je dois remonter dans le bateau avec la bouteille de 14 kg sur le dos et 3kg de plomb autour de la taille !
Je me suis sentie lourde d'un coup et heureuse de m'asseoir !
On attend le reste du groupe et on rentre au port. A Tabarka, même calme, la mer est agitée ! Que du bonheur!
Je suis très fatiguée et il est déjà 17H15.
Les derniers louages pour Tunis partent entre 17h30 et 18h. Faycol me donne donc son numéro au cas où il n'y a plus de louage afin de trouver une solution d'hébergement. Bon c'était ptet pas innocent mais au moins il me laissait pas comme ça en plan.
Le patron insiste pour que je revienne avant la fin de mon séjour. Ils n'ont pas l'habitude que quelqu'un vienne de si loin, juste pour plonger et repartir.Il y a 160km entre Tunis et Tabarka.
Bon par chance, il restait deux camionnettes pour Tunis.
Nous voilà en route, arrivée à Tunis 3h plus tard.
Je traverse la ville pour rejoindre la gare TGM et je croise une collègue (la probabilité que je croise quelqu'un que je connaisse était quand même très faible)
Je prends le TGM et je rentre à Carthage.
Là ma colloc est sur notre terrasse avec Rached et sa famille. Accueillie avec le thé, je raconte ma journée, leur montre les photos, etc.
Encore un samedi fabuleux, riche en souvenirs !
Je vais surement faire plus calme le week end prochain. Je pense visiter Tunis car hormis la Medina, le trajet pour aller au travail et celui pour aller à la gare de louage, je n'ai pas encore vu grand chose. ca permettra d'équilibrer les dépenses aussi !